La Haute Joaillerie Rarete, desir et preuve: le nouveau contrat du luxe

La Haute Joaillerie
Rarete, desir et preuve: le nouveau contrat du luxe
Marché tendu, désir intact
- Le haut de gamme reste résilient : polarisation nette entre champions et acteurs fragiles.
- Hermès a brièvement dépassé LVMH en capitalisation, signe d’un appétit pour l’ultra‑rare.
- Droits de douane américains et ralentissement du tourisme au Japon freinent les ventes en Asie.
- Joaillerie refuge quand l’horlogerie montre plus de signes de faiblesse.
Rareté payante et masculinisation du luxe
- La rareté alimente la désirabilité : icônes prisées et enchères en forte hausse.
- Sanction des copies virales : valeur réaffirmée pour l’original.
- Explosion du masculin joaillier : diamants sur tapis rouge et références chez Rolex, Vacheron Constantin, Cartier, Breguet, TAG Heuer.
- Montée en gamme portée par plus de pierres et de storytelling patrimonial.
Trois stratégies face à la tempête
- Hermès impose la discipline de l’offre, gouvernance familiale et luxe ultra‑sélectif.
- LVMH compense les baisses de sacs par le champagne et les parfums, réalloue les actifs et étudie des cessions.
- Kering en reconstruction : gouvernance en mouvement, arrivée de Luca de Meo, recentrage sur Gucci et sécurisation d’adresses iconiques.
Atelier augmenté, traçabilité et faible empreinte
- Joaillerie technologique : diamants de laboratoire CVD, sertissages invisibles, météorites et complications extra‑plates.
- Pierre traçable et modulable ; micro‑ingénierie effaçant la frontière avec le savoir‑faire traditionnel.
- Durable et prouvé : diamants de synthèse CVD, or responsable, filières contrôlées et transparence exigée par la clientèle.
- Avantage aux maisons maîtrisant matériaux de pointe, sertissage d’exception et récit patrimonial.
References
29 août 2025